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Culture en pot

 
Dans les zones où les conditions climatiques ne permettent pas la mise en place d’un mimosa en pleine terre et dans toutes les régions, ou, si vous n’avez pas la chance de posséder un jardin.
Cette forme de culture est tout à fait possible et vous apportera plaisir et satisfaction en respectant quelques règles essentielles :

-Choisir une exposition ensoleillée, à l’abri des « coups de vent » violents (plante renversée) terrasse, balcon, véranda ouverte, serre froide…

-Rempotage et amendement :
Ne jamais placer immédiatement votre mimosa dans un grand pot. Au delà de 3 ou 4 ans, ce dernier aura besoin d’un nouveau rempotage et vous serez ennuyé (poids, encombrement…). Choisissez un contenant d’une largeur ou d’un volume à peine supérieur. Veillez à ce que ce pot en terre ou en plastique (un pot en terre est plus esthétique et plus stable), soit bien ajouré et étalez une épaisseur de gravier où de billes d’argile au fond de celui-ci de manière à faciliter le drainage de l’eau d’arrosage.
Jamais de pots ou de bacs à réserve d’eau (les racines n’apprécient pas).
Après avoir ôté, le contenant d’origine, ne jamais griffer ou casser la motte. Pratiquez cette opération, de préférence après la floraison, dès qu’il a été taillé, tous les ans, en utilisant un mélange à parts égales de terreau universel (pH entre 4,5 et 6,5) et de terre de bruyère agrémenté d’une « poignée de clous ».
Apportez régulièrement un engrais complet de type « plantes vertes et fleuries » durant toute la période de végétation (de mars à septembre), en respectant les doses prescrites sur l’emballage du fabricant.
Si vous êtes dans une région aux risques de froid, il est conseillé de placer ce mimosa à l’abri pour l’hiver.
Jamais dans la maison ou dans l’appartement (« coup de chaud » causé par une chaleur sèche sans humidité ambiante est le résultat d’une déshydratation et de dépérissement). Mais encore : balcon couvert, terrasse couverte, véranda non chauffée, serre froide, garage, grange, abri de jardin… En fait, un endroit éclairé, aéré et en situation hors gel de préférence. Quand bien même, avant ou après être placé en situation d’hivernage, il subirait, au printemps ou à l’automne -3° ou -4° C, il n’y aura aucune incidences quelle que soit l’espèce choisie.

-Taille :
On hésite, parfois, à cultiver un mimosa en pot quand nous vient à l’esprit l’image qu’il reflète dans la nature ou planté dans un jardin (sa hauteur, son volume, son emprise au sol…). La comparaison n’est pas fondée. Cultivé en pot, malgré un développement rapide, un mimosa ne peut atteindre une telle dimension.
Pratiquez une taille annuelle, dès son jeune âge, une fois la floraison finie, en donnant à votre plante, une forme arrondie, « en boule ». Comme la taille des mimosas en pleine terre, le principe est de couper l’extrémité de tous les rameaux qui ont porté des fleurs. Supprimez l’ensemble des grappes fanées afin de propager l’émission de nouvelles pousses et ramifications, dans le but d’obtenir une plante trapue et touffue ainsi qu’une future floraison abondante.
Un mimosa peut être maintenu d’une forme et d’une taille raisonnables et proportionnelles à son contenant et à l’espace qu’on lui accorde. Cultivé en pot et jamais taillé, ce dernier va « fuser » et se dégarnir du pied.

-L’arrosage :
Les besoins en eau d’un mimosa planté en pleine terre et d’un autre cultivé en pot, sont totalement différents.
Il n’est pas question de donner une fréquence d’arrosage, mais il faut être très vigilant sur ce point. C’est un élément crucial de réussite pour ce genre de culture. En potée fleurie, le substrat doit être, toujours, légèrement humide. Toute l’année et surtout l’été, d’autant plus qu’il peut se trouver en plein soleil et qu’un « coup de sec » (déshydratation par le feuillage) peut se produire rapidement et être fatal.